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Quand l'amour de Dieu se refroidit …

“Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit “. (Mt 22, 37)

        Il est un malheur, une disgrâce dans la vie du chrétien, que nous dirions le pire de tous : c'est celui du chrétien à moitié, du chrétien qui a perdu la capacité et la joie de s'abandonner à Dieu. C'est quand on a une foi endormie, parce qu'en réalité l’amour s'est refroidi.

      L'âme tiède glisse là où c'est le moins difficile : les objectifs élevés qui exigeraient efforts et dévouement sont laissés de côté ; le critère d'action ne sera plus la gloire de Dieu, mais des motifs très terre à terre : caprice, vanité, ce qui est le plus confortable, le désir d'impressionner les autres, d'être considéré, d'être pris en compte, etc.

     En pratique, cette personne

tiendra peu compte de Dieu,

et agira pour des motifs

purement naturels. Elle dira

alors qu'agir de cette

manière est plus rationnel,

plus "humain", et que c'est ainsi que les autres agissent (comme si le comportement des autres était pour le chrétien une norme de vie suprême). La connaissance théorique de l'existence d'un Dieu Père provident n'a aucun effet sur les tièdes. En pratique, ils ne se soucient pas de la promesse de Jésus-Christ selon laquelle rien ne manquera aux vrais enfants de Dieu.

        La vie intérieure, le fait de traiter avec Dieu, nous donne une vision profonde de la vie, la vision surnaturelle. Ensuite, nous voyons les choses et les événements à la lumière de la foi et, d'une certaine manière, nous participons de la connaissance de Dieu à ces réalités.

La personne tiède devient aveugle au surnaturel ; au contraire, celle qui a une vie intérieure ferme sait comment trouver Dieu même dans les moments les plus difficiles ou lorsque les événements pourraient donner l'impression de le voiler.

Le chrétien de foi vivante agit selon ce sens surnaturel qui imprègne sa vie.

Sa norme d'action

ne sera plus le caprice,

le désir de bien paraître,

ce qui lui semble plus

profitable ou plus "raisonnable"

selon le sentiment commun de son entourage..., mais la volonté de Dieu.

Nous nous rendrons compte que Dieu, qui semblait peut-être si lointain, était toujours à nos côtés. C'est peut-être dans le sacrement de pénitence ou dans un entretien avec un prêtre que, en ouvrant nos âmes avec sincérité, nous rencontrerons le Seigneur.

 La vie intérieure,

le fait de traiter avec Dieu,

nous donne

une vision profonde

de la vie.

     Avec Lui viennent toujours la joie et le désir de recommencer le plus vite possible.

    Quelles que soient

les erreurs que

nous commettons,

quel que soient

notre manque d'amour

et notre tiédeur, le Seigneur est toujours prêt à nous pardonner et à nous rendre son amitié. Rien n’est jamais irréparable si nous sommes unis à Dieu. C'est un fondement solide de notre espérance : Jésus-Christ souhaite ardemment notre amitié.

Ce qui est propre à la vie intérieure est la magnanimité ou la grandeur de l'âme, qui est la disposition de l'esprit envers les grandes choses. Une vie intérieure riche et exigeante est toujours accompagnée de cette disposition à entreprendre de grandes choses pour Dieu et pour les autres. Les saints ont toujours été magnanimes envers les projets apostoliques qu'ils ont engagés.

Redisons qu’en ce temps de Carême, nous demandons à St Joseph de nous guider pour avoir une vie intérieure forte afin de vivre dans la confiance totale en Dieu à qui aucun événement n’échappe

Sa norme d'action

ne sera plus

le caprice, mais

la volonté de Dieu.

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